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Les aléas du transport maritime
Des pétroliers aux porte-conteneurs, le gigantisme a gagné les échanges mondiaux qui se font à 85% par la mer. La course à la rentabilité des investisseurs maritimes s’émaille aux cours des temps de fortunes de mer liées à des défaillances techniques et des prises de risques inutiles.
C’est à partir du naufrage du pétrolier AMOCO CADIZ en 1978 qui transforma la mer en pétrole sur 350 kms de côtes en Bretagne nord que seront évoquées les marées noires et les questions sur l’aptitude des hommes à y faire front en modifiant notamment les règles de navigations et en se préparant aux mieux aux pollutions qui pourraient se reproduire à terre.
La conteneurisation normalisée des marchandises s’est accompagnée de nouveaux risques parmi lesquels les pollutions chimiques qui sont des dangers potentiels pour la faune, la flore et les hommes.
La nébuleuse des responsabilités dans le dossier de l’ERIKA permettra d’échanger et de réfléchir sur un monde qui est mal connu et qui est pourtant très proche et vital pour l’homme.
Des pollutions maritimes aux pollutions marines, c’est toujours l’océan qui trinque, reste à savoir pour combien de temps car l’acidification des mers nous obligera rapidement à modifier nos comportements.
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